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vendredi 2 mai 2008

La Quemada

Alors comme ça ce matin, je décide d'en savoir plus sur una zona archeologica nomméee "La Quemada".
Ayant été échaudé quelques fois par le passé je prend le parti d´être très matinal.

A 7:00, au marché de Zacatecas, il n'y a que le vendeur de jus de fruits qui est là, normal, faut presser.
Alors je m'enquille un demi-litre d'une mixture verte et pas désagréable, qu'il a baptisée "los cinquos".

Après une rapide enquête dans le jour levant, me voici installé dans un collectivo presque neuf.
40 minutes plus tard sur la route de Guadalajara, il me dépose.
Une marche de 30 minutes m'amène à l'entrée du site.
Il est 9:15, et les portes n'ouvrent qu'à 10h. Coup de bol, un des gardiens était avec moi dans le collectivo, du coup on est amis d'enfance et il me laisse passer.

Résultat des courses : je suis pas nombreux sur le site, c'est géant.
Le soleil est déjà haut et pas un pêt' de vent.
Comme une gourde que je suis j'ai oublié la mienne. Vous croyez que je vais mourir de soif ? Quel cauchemard.
En fait je comptais m'approvisionner sur le site, mais la boutique est encore fermaga.

Le site est assez étendu, proprement restauré.
Le paysage est bien différent de la jungle habituelle du Yucatán.

Comme je ne suis pas un spécialiste en archéologie pré-colombienne (ni post, d'ailleurs), et pour anticiper les questions que l'on ne manquera pas de me poser (salut Elena) : voir ci-dessus.

Je passe vraiment un bon moment à grimpouiller de ci de là, à nikoner à fond la caisse, dans un silence total.
Seul le crissement des serpents à sornettes trouble ma transe mystique.
Soudain, un bruit sourd monte de la vallée.
A pas de serpent, je me tapis derrière un nopal en fleur.
Je risque un oeil prudent autant qu'acéré.

Mes craintes n'étaient point vaines : l'ennemi est là :

Une seule solution : la fuite !
C'est ce que je pense, donc je fuis.
Fuite-faisant, je croise les agresseurs : ce sont en fait 5 cars d'écoliers / étudiants bien sages avec accompagnateurs-guides.
Ouf, je l'ai échappé belle !

Petite halte au mini-musée totalement dépourvu d'intérêt.
Achat d'un litre d'eau immédiatement consommé, et route en sens inverse.

A midi trente, je m'envoie des tacos de birriera au marché de Zacatecas, ce qui m'a l'air d´être de la brebi ou autre capriné.

Avant la sieste, je pense à vous, la preuve !
Kool le Bern, hein ?

Zacatecas -2-

Esta vez, es poquito mejor.
Alors, des photos :

Sur la route de Zacatecas.
C'est un peu désert, d'ailleurs c'est LE désert.
Il y a des travaux de construction routière, alors faut pas abuser de la tequila au volant : si tomas, no manejas.
Saltillo-Zacatecas, c'est 4h de bus au milieu de rien. De temps en temps un vague groupe de maisons basses, resto, station d'essence...
A Zacatecas, bizarrement, le terminal bus est à l'extérieur de la ville. Il me faut une heure de marche pour rallier le centre-ville.
Les 7kg du sacado se font sentir sous le soleil.

La ville est de taille raisonnable, colorée, sympa, bref ça me convient. Au fond, le téléphérique que je testerai demain. Zac est une ancienne ville minière et j'ai au programme de visiter une ancienne mine désinfectée... Il se dit que dans une de ces mines, par 300m de profondeur, est une boîte de nuit. Je testerai aussi.

Bien logé, le Bern : dans une cave. J'adore l'ambiance. Le top, c'est qu'il fait frais et que ce n'est pas humide comme on pourrait le croire.

En plus on mange bien chez Wendy et c'est bien moins onéreux qu'à Monterrey.

Heureusement que l'essence est peu chère, ça doit sucer ce type d'auto.

La ville est bâtie à flanc de montagne.
Il y a des rues qui montent, d'autres qui descendent, des avec des escaliers, des avec des pavés, des larges et des pas larges. Il me semble même en avoir vu une presque horizontale.
Ci-dessus, architecture asymétrique, bel exemple d'adaptation à l'environnement.

Zacatecas -1-

Superbe petite ville coloniale perdue au milieu du desert. Il fait un temps epatant : grand soleil avec un petit vent frais, on est quand mëme a 2500 m.
Bon j'arrete la avant de devenir fou : J'ai trouve un point internet de merde, connexion 2k et touches effacees, je tape en aveugle, la galere.
@++ dans de meilleures conditions.