Coba - caca

Cobá, c'est bien du malheur.

J'y avais tété en décembre 99, avec mon fiston préféré et c'est un excellent souvenir.
On n'avait pas payé d'entrée et on s'était offert une grande rando dans la jungle, à coups de machettes.




A ben changé depis c'temps-là, ma pôv'dame !
Pitin je me demande où je suis tombé !
Mayaland, c'est bien ici ?

Le village est en travaux de goudronnage, de nombreux cars polluent l'entrée du site (l'air est irrespirable) et une queue de touristes chamarés investit en piaillant ces ruines autrefois magnifiques.


Elles sont toujours aussi magnifiques, remarquez ; mais du côté ambiance, tiens, fume !

Le top, c'est que la visite peut se faire en vélo pour les moins feignants, et en triporteur pour les grosses feignasses, très nombreux.

Ding ding, pouët pouët :
Je passe mon temps à me faire klaxonner par les deux ou trois roues et je me demande vraiment caisse que je fais là.

A chaque coin de sentier, c'est "taxi, taxi señor ?". Eh merde.
Ça crie en italien, en français, en anglais et même en espagnol.
Le mot qui revient le plus souvent, c'est "photo".

Je me régale du spectacle de la photo-souvenir sur les marches de la grande pyramide :
Miss Monde gravit une dizaine de marches et Gradub va se poster à 20 mètres pour bien avoir toute la pyramide...
Doit pas rester grand chose de la Miss.
Il y en même des qui photographient la Miss des autres.
Pas grave, il n'y a que la couleur de la casquette qui change, on retouchera avec photoshop.

Comme il se met à pleuvoir (fort), je me dis que je vais peut-être me retrouver peinard.
Que dalle, ils sont équipés les mecs !
Les parapluies de toutes les couleurs fleurissent et c'est très gai.
Même les triporteurs en sont équipés.

Visite au pas de course, pour dire de pas être venu pour rien.

Vite, fuir !

Même mon fidèle Nikon me fait la gueule et refuse de photographier le spectacle que je lui impose.
Je crois qu'il est mort, trop de chaleur et d'humidité sans doute.
Et pis tombé quelques fois, aussi.
Presque 5 ans de bons et loyaux services : médaille de la fidélité.

Du coup j'ai peu de photos de Cobá cette année et je ne le regrette pas.

Ek Balam (Jaguar Noir)

Alors aujourd'hui, avant la pluie, visite de Ek Balam, à une 30aine de Km de Valladolid.

Hier soir, je suis allé interviwer un taxman à l'air sympa et nous somme convenus de la chose suivante : il passe me prendre vers 8h, m'emmène au site, m'attend le temps qu'il faut et me ramène.
Pour la modique somme de 300 pesos, rien à dire.

Dans l'ensemble, j'ai bien calculé mon coup : on sera de retour vers midi, juste avant un orage de folie.

Première structure accessible : l'Arco Maya.
4 ouvertures, pile poile alignées aux points cardinaux.
J'ai vérifié avec ma brujula.
Je me demande bien à quoi ça pouvait servir, mais bon, c'est quand même bien fait.

Finalement, les pyramides rondes, c'est pas si rare que ça.
Et l'observatorio à Chichen, hein, aussi ?

L'INAH travaille sur le site, ce qui laisse présager de nouvelles reconstructions dans les années à venir.




L'anneau, c'est pas un anneau de pelote, trop petit (15cm) et installé dans une petite pièce.
Peut-être un crochet à Hamac ?

Un des gardiens du temple.
Il paraît que ça a le goût du poulet...
J'entends un guide prétendre que l'on peut parfois apercevoir les pyramides de Cobá et de Chichen...
Vous me permettrez d'en douter.

Et pis surtout, ce qui fait le charme de ce site, ce sont les bas reliefs magnifiques, dans un état de conservation exceptionnel, pratiquement pas retouchés.
Alors ça, J'AIME !




Passé un bon moment, moi.

Valladolid -2-

Eh bien, on n'est plus à Mérida !
Voilà qu'il se remet à pleuvoir.

J'ai juste eu le temps de m'envoyer quelques tacos et de faire un petit tour en ville, que le ciel me retombe sur la cabeza.
Remarquez, c'est pas désagréable, ça change un peu.

Tacos de Escabeche de Pollo.

Ça doit avoir une signification, ce tortillon qui lui sort de la bouche, hein, caisse vous en pensez, amis archéos ?

Le con-qui-t-adore, il ressemble à l'ami Pierre de Guada.
Une lointaine descendance, peut-être ?

Et l'autre vilain, là, il lit l'avenir dans une boule de cristal.
Vous voyez le gallion dans la boule ?

Vous avez vu comme je suis bien installé sur ce coup ?
Vivement ce soir qu'on se couche !

En attendant, cervezas et musique sur le zocalo.

Valladolid

Au prix d'un énorme effort de volonté, j'ai réussi à me libérer de l'attraction exercée par la gentillesse de Philippe, Neydy et de la petite Ann.

J'ai provisoirement abandonné le plus gros de mes bagages chez eux et viens de me poser à Valladolid, Yucatán, qui est un point stratégique pour rayonner vers des endroits comme Ek Balam, Chichen Itza, Rio Lagartos, Cobá (Quintana Roo).

Je voulais aller de suite voir Ek Balam (bizz Chouca) mais il vient de se mettre à pleuvoir comme troupeau de vaches qui pisse !
Pitin cette radée !
Le temps de trouver un cyber et je suis trempé que c'est rien de le dire.
Du coup on verra demain pour Ek Balam.
Ou Cobá. Ou Chichen. On verra, quoi.

Je vais glander en ville, d'autant qu'on est en train de dresser une estrade pour les festivités de ce soir.
Et pis j'ai faim et je sais où se trouve le mercado de la comida : pas compliqué, il donne sur le zocalo.

Repos

Au Mexique, les amuse-geule sont les "botanas".
C'est l'équivalent des tapas espagnols.
Au D'Pilon où Philippe me mène, ils sont particulièrement abondants et savoureux.

Ca, c'est la première vague.
Ca recommence avec la seconde boisson, et ainsi de suite...

Voici les fameux "chicharon", peau de cochon frite, avec une petite sauce un peu relevée.

Pour terminer le casse-croûte, fruits et poudre de sel/piments.

Afin de poursuivre notre trip fruits de mer, quelques crevettes s'invitent à notre table.

Tequila Don Julio reposado : c'est pas la plus mauvaise !
Elle a servi à flamber les crevettes, et à me mettre de bonne humeur...

Ah, j'allais oublier :
Lors de notre partie de pêche, j'ai également sorti une jeune sirène.
Je ne sais pas trop ce qu'on va en faire ;
Pour le moment, on l'a mise dans la piscine.
On avisera plus tard.

Langostas

Le soir, encore envie de produits de la mer.
Alors, Langostas à la Bern.




1 kg de queues de langouste fraiches, ébouillanter selon grosseur, décortiquer, faire revenir au beurre avec des petites pommes de terre, flamber téquila, saler-poivrer, manger.

Simple et de bon goût.
De très bon goût d'ailleurs.

Photos : Copyright Elchel 2008. Reproduction sujette à acceptation. Demander autorisation et citer le nom de l'auteur. Salut Bertrand.

Une pêche d'enfer

Ainsi que Philippe m'en avait menacé, debout 4:30 .
Ca fait tôt...

Départ pour Telchac en compagnie des 2 Luis, qui seront nos compagnons de pêche.
La glacière contient les bières, l'eau, les sodas, les glaçons et servira è rafraîchir le ceviche que le pêcheur préparera avec nos prises.

La Bacardi Team au complet.
L'équipage.
Comme je suis une vraie bête de pêche, j'enchaîne les prises superbes.
Même ce poulpe magnifique ne résistera pas à mon habileté.
Notre pêcheur lève les filets au fur et à mesure de nos prises.

"El Zurdo" (Le Gaucher) prépare en direct le ceviche : poisson cru mariné dans du jus de citron vert et du piment habanero, puis agrémenté de morceaux de tomate, oignons, coriandre.
Un filet d'huile d'olive, salez, dégustez frais.
Question fraîcheur des ingrédients, ya pas mieux !

Cette partie de pêche est l'occasion d'étrenner mon nouveau chapeau, qui me vaut un franc succès aupres de nos amis pêcheurs.
Le pro de la pêche.
Phil fera une trentaine de prises et moi 4...
Comme dit Phil, je ne pêche pas, je nourris les poissons.

Détail de mes prises :
- 1 poisson de roche, non comestibe, remis à l'eau.
- 1 trop petit, remis à l'eau.
- 1 poulpe, servira à faire des appâts.
- 1 poisson-lune, non comestible, qui tranche proprement ma ligne et se barre avec l'hamecon.
- 1 comestible, direction ceviche.

Le ceviche en cours d'élaboration puis de dégustation.

Pour la pêche au tiburon (requin), on pêche au vif.
On avait emporté un appât, mais le seul tiburon rencontré mesurait 30 cm de long, pas intéressant.
Alors on a rapporté l'appât.

Servira une prochaine fois, c'est pas les requins qui manquent...

Souvenirs, souvenirs...

Comme je suis installé sur le poste d'Elchel, je retrouve les archives de novembre dernier : on n'avait pas mal vécu non plus...

Le site d'Akankeh, superbe découverte.

Baignade dans trois chouettes cenotes (puits plus ou moins sacrés).

Et pis un petit mariage pour finir...

Mérida

A y est : posé chez la charmante Elchel's Family, los Amigos de Mérida.
La petite Ann ne m'a pas immédiatement reconnu (plus de barbiche, le Bern), mais maintenant tout va bien : "Barny" est de retour...

Alors le soir, on décide de casse-croûter bon.

Pourquoi pas un petit Guacamole maison ?

Au boulot Neydi...

Le grouillot qui fait un travail de grouillot...

Pour faire face à la subite chûte de température (il ne fait plus que 37°), Phil décide de faire un barbecue.
La viande est de première et la sauce Coriandre de Neydi un pur bonheur.

Bien fait de venir, moi.
Je vais peut-être rester un peu...

Mais faut pas leur dire : je leur ferai la surprise.